Le coup de chaleur chez l’enfant

 

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Le coup de chaleur chez l’enfant



Plus l’enfant est jeune et plus il sera sensible au coup de chaleur et à la déshydratation qui s’ensuit, en particulier avant trois ans.
Il sera encore plus fragile en cas de maladie fébrile concomitante ou de gastro-entérite.

Les signes du "coup de chaleur" sont une fièvre élevée à 40 voire plus, une pâleur (ou une rougeur du visage), une somnolence (il parait fatigué, abattu) ou plus rarement l’inverse une agitation, une irritabilité inhabituelle, ainsi qu’une soif intense (mais pas toujours) et une perte de poids qui devient sérieuse à partir de 5% du poids du corps, à 10% cela devient une urgence vitale.

Le traitement relève des services d’urgences pédiatriques.

La prévention, faite de règles de bon sens, est absolument primordiale :

Ne pas laisser un enfant dans une pièce surchauffée (combles, mansardes…), une voiture, une tente ou une caravane, surtout seul même pour peu de temps. Pour les plus grands, ne pas les laisser jouer dehors aux heures chaudes de la journée, en particulier à des sports demandant de gros efforts (football, vélo, course à pied, etc…)

Mettre des vêtements clairs et amples à l’extérieur (pour protéger des rayons UV) et un chapeau, à l’intérieur une simple couche (ou rien du tout) suffit.
Si matelas ou alèze en plastique, il faut l’en isoler avec une serviette entre le corps et le plastique (transpiration)

Faire et donner à boire fréquemment

Mouiller le corps (douche, bain à 2° Celsius sous la température du corps sans l’essuyer après, brumisation de la peau, gant mouillé…)

Si possible, prévoir quelques heures par jour dans un endroit frais ou climatisé.
Si c’est impossible, utiliser un ventilateur avec éventuellement, si grosse chaleur, de la glace pilée dans une bassine placée devant. Cette technique est utilisée avec un tunnel de lit en Arabie Saoudite chez les pèlerins victimes de la chaleur. Attention toutefois de ne pas tomber dans l’excès et de geler l’enfant (mettre un thermomètre à proximité, ventilateur non dirigé directement sur l’enfant)

Evidemment, aérer les pièces de la maison la nuit et occulter les fenêtres exposées au soleil durant la journée.

Prendre la température de l’enfant au moindre signe anormal, de préférence sous l’aisselle (il faut alors ajouter 0,5 degré Celsius pour avoir la température réelle)
En cas de doute consulter un médecin ou un service d’urgence.

 

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